La journée du 06 Février est célèbre au Mali depuis 2006 dans un contexte favorable à l’abandon de la pratique de l’excision grâce aux nombreuses stratégies de communication mise en place par l’ensemble des acteurs de la lutte contre les Mutilation Génitales Féminines (MGF), et c’est dans ce cadre que s’est tenu au CICB le Jeudi 10 Février une rencontre de célébration de cette journée. Placée sous la présidence de Madame Maiga Sina Demba, Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et parrainée par Madame Diarra Mariam Flantié Diallo, Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies.
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rnCette 7eme édition s’intitule : « les médias modernes et traditionnels se mobilisent pour l’abandon de la pratique de l’excision » en réponse au thème retenu en 2006 par le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille : « Rôles et place de la communication dans l’abandon de la pratique de l’excision ». Il faut que c’est grâce à la synergie des actions des parties prenantes qu’il a été adopté par le Gouvernement de la République du Mali en Novembre 2010 document nationale et un plan d’action 2010-2014 pour l’abandon de la pratique de l’excision. Et cela exprime la ferme volonté de tous de lutter contre cette pratique.
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rnDans son discours, Madame Traoré Joséphine, Directrice du Programme Nationale de Lutte contre la pratique de l’Excision (PNLE) précise : « nous fondons un grand espoir pour une implication accrue des hommes et des femmes des médias pour l’atteintes de nos objectifs ». En effet, malgré la sensibilité de la question, l’étendue du territoire national, les difficultés financières, la persistance de pesanteurs socioculturelles, les médias modernes et traditionnels sont des relais très importants au niveau de l’information dans la lutte contre la pratique de l’excision. La balle reste toujours dans le camp des communicateurs pour qu’avec leurs multiples outils de travaille ils puissent informer, convaincre toutes les couches sociales de notre pays par rapport à la question de la pratique de l’excision.
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rnCertes le Mali est un pays de cultures et de traditions, et bannissant la pratique de l’excision il ne s’agit pas de rejeter nos uses et coutumes mais plutôt d’en extirper un aspect qui porte atteinte à la santé et plus précisément à celle de la femme.
rn Rokia Diabaté
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rnFondation Forum de Bamako :
rnLa 11e édition met l’entreprenariat féminin au cœur des assisses
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rnLa promotion de l’entreprenariat féminin a connu ces dernières années une croissance significative. Les femmes ont rompu avec leur rôle d’autrefois, qui était celui d’une bonne ménagère et on trouve aujourd’hui dans tous les secteurs d’activités, des femmes chefs d’entreprise.
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rn En prélude à la rencontre prévue pour les 17, 18 et 19 février 2011, les responsables de la Fondation Forum de Bamako étaient face à la Presse le vendredi 11 février 2011. Il s’agissait d’informer largement sur la rencontre afin d’avoir une bonne couverture médiatique. C’était sous la présidence d Premier ministre, Modibo Sidibé, Président de la Fondation en présence des partenaires de la Fondation , à la maison de la Presse de Bamako. Les échanges ont porté sur le thème: « Quelles entreprises, quels entrepreneurs, pour le développement durable ».
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rnOn notait la présence du président de la Fondation Forum de Bamako, Modibo Sidibé, du vice président, Abdoullah Coulibaly, du représentant de l’Ambassadeur de Belgique, Florence Duvieusart, la représente d’ONU Femmes et de l’Association des Femmes Chefs d’Entreprises du Mali (AFCEM).
rnNotons que déjà à partir du 14 au 15 février, la place sera occupée par les femmes sur l’entrepreneuriat féminin et le thème de cette rencontre sous régional sera placée sous : « Entreprenariat féminin dans le domaine de l’agro-industrie et l’agro-business en Afrique : état des lieux, opportunités et perspectives :».
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rnPrécisons tout de suite que Le forum de Bamako est une série de conférences thématiques créée pour faciliter le métissage de connaissances et le partage du savoir. C’est une opportunité de rencontres avec des personnalités importantes, des universitaires et des experts dans tous les domaines. Il a lieu chaque année. La Fondation Forum de Bamako a été créée dans le but de poursuivre cet effort de réflexion tout le long de l’année, afin de répondre aux besoins organisationnels et financiers du Forum.
rnEn plaçant la présente point de presse dans son contexte, le Premier ministre, Modibo Sidibé, la promotion, le développement et le renforcement de l’entreprenariat féminin constituent de nos jours l’une des stratégies efficaces de ripostes à la crise. Il dira par ailleurs que cet atelier servira donc à dresser un état des lieux de l’entreprenariat féminin dans le secteur de l’agro-industrie, en présenter les opportunités et contraintes pour être le point de validation d’une stratégie innovante de soutien aux projets spécifiques de femmes entrepreneures dans le secteur de l’agro business.
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rnPour le vise président, ce thème se pose avec acuité dans un contexte « d’économie monde » qui oblige à s’interroger sur le rôle actuel et la place que va occuper l’entreprise africaine dans le grand jeu de la mondialisation.
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rnSelon lui, le forum innove dans sa réflexion. Le thème permettra d’écouter des entreprises d’entrepreneurs qui on réussi dans leurs domaines sur d’autres continents. Il permettra aussi de mettre en valeur des entrepreneurs africains qui, malgré de lourdes contraintes, ont connu des succès importants dans un contexte de plus en plus concurrentiel.
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rnTour à tour, les organisateurs ont apporté des éclaircissements sur la 11 e édition du Forum de Bamako.
rnDestin GNIMADI
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